Mes sources d'inspiration (Page 14/16)




            Les chapitres précédents traitaient brièvement de l’économie, de la démocratie et des attentes citoyennes. Parmi le flot d’informations qui affluait du net j’ai dû me montrer sélectif afin d’étayer ma théorie. Eu égard à mon faible niveau d’étude la majorité des articles a été tirée de l’encyclopédie universelle Wikipédia. Avoir une source de savoirs vérifiables, si facilement accessible et gratuite ne peut que satisfaire mes objectifs mais aussi l’esprit de cet essai, c’est-à-dire son universalité.
            Pour écrire l’économie démocratique active j’ai étudié diverses économies, leur quintessence, leurs forces et leurs faiblesses. La première de toutes est l’économie bouddhiste. Elle se base sur un ensemble de principes inspirés de la doctrine bouddhiste qui affirme que chacun doit effectuer un travail juste pour assurer un développement humain convenable. Les besoins essentiels comme se nourrir, s’habiller, se loger font également partis des objectifs logiques de cette discipline humaine. Voilà une base saine sur laquelle reposer l’EDA.
L’économie du bien-être s'intéresse à la définition et à la mesure du bien-être social, ainsi qu'au cadre d'étude à partir duquel sont conçues les politiques publiques. Elle cherche principalement à répondre à la question : « Entre plusieurs situations économiques possibles - chaque situation étant caractérisée par la façon dont sont réparties les ressources et les revenus, laquelle est la meilleure ? ». On peut dire que cette économie découle des travaux et analyses utilitaristes de Jeremy Bentham, de John sturat Mill ou encore de William S. Jevons, qui se fondent sur les hypothèses suivantes : une situation économique se caractérise par la façon dont les ressources et les revenus sont répartis ; les individus sont les mieux placés pour juger leur propre bien-être (rationalité) ; les individus cherchent à améliorer leur bien-être en fonction de critères d'utilité ; l'utilité est mesurable directement en termes monétaires (utilité cardinale) ; le bien-être de la société est la somme des bien-être particuliers. Donc, de cette économie, j’ai essentiellement retenu les critères d’utilité et de répartition des ressources.
            L’économie de l'environnement est une branche de l'économie qui traite des relations économiques entre les sociétés humaines et l'environnement. Elle constitue un champ voisin, mais distinct, de l'économie écologique. De l'effet de serre au recul de la biodiversité en passant par la pollution sous ses formes multiples, la question environnementale a aujourd'hui totalement investi le champ de cette discipline économique. Cette révolution culturelle débute dans les années 1970 avec la prise de conscience écologique qui suit la médiatisation des premières grandes pollutions. Les économies mondiales prennent progressivement la mesure du coût environnemental de l'exploitation des ressources et de la croissance associée au PIB : il s'agit d'une mutation profonde de la perception de l'environnement jusqu'alors peu concernée par les impacts environnementaux. Satisfaire les besoins humains tout en préservant l'environnement pour le présent mais également pour le futur, voilà un des autres principes de bases de l’EDA.
            L'économie de marché désigne un système économique où les décisions de produire, d'échanger et d'allouer des biens et services rares sont déterminées majoritairement à l'aide d'informations résultant de la confrontation de l'offre et de la demande établie par le libre jeu du marché. Je retiens le critère confrontant l’offre à la demande même si cette demande est à mes yeux une demande artificielle puisqu’amorcée par les entreprises dans un but de réalisation de chiffre d’affaires et non par un besoin des populations.
L’économie capitaliste est un « régime économique dans lequel les moyens de production sont propriété privée ». Mais sa signification est loin d'être doté d'une acception consensuelle. D'où l'existence de significations différentes. Les principales sont la recherche du profit, l’accumulation du capital, la dissociation de la propriété du capital et du travail, le salariat, la régulation par le marché. Braudel distingue deux types d'échanges « l'un terre à terre, concurrentiel puisque transparent » qui relève de l'économie de marché et « l'autre supérieur, sophistiqué, dominant » qui relève du capitalisme. Les 358 personnes les plus riches du monde possèdent autant que les 2,3 milliards les plus pauvres. Rien à ajouter sur cette forme économique. Pas de critère retenu pour cette économie et faire l’inverse offrirait sans aucun doute une société globalement plus évoluée.
L’économie distributive (mon modèle même si lors de la rédaction du système Andromède j’ignorais cette discipline) propose de substituer au capitalisme une organisation démocratique, qui mette l’économie au service d’une humanité libérée tant de l’obligation de croissance que de la nécessité de faire du profit. Ceci implique l’abolition du salariat, en même temps qu’un changement radical de la monnaie. La monnaie distributive est immatérielle, informatisée comme la monnaie bancaire actuelle. Mais elle est émise par une institution publique de façon à ce que sa masse constitue le pouvoir d’achat équivalant aux biens produits. Le principe d’une monnaie servant uniquement à la production ne peut que m’intéresser.
L’économie publique est une branche de l'économie qui étudie les politiques que doit mener un État dans un but de développement économique et de bien-être de sa population, et qui étudie également les problématiques d'inégalités internes et de redistribution. Elle traite du secteur de production de biens publics et est souvent considérée comme la branche de l'économie dont l'objet est la fourniture des biens collectifs gratuits dont les coûts sont financés par les impôts et les emprunts publics. La dernière phrase est selon ma théorie la plus importante à retenir.
            L’économie locale (le localisme) est une doctrine qui consiste à privilégier ce qui est local sans toutefois se fixer de limites frontalières, afin de favoriser la démocratie participative, la cohésion sociale et l'économie de proximité, donc l'emploi local et la préservation de l'environnement via une moindre empreinte écologique liée au transport de personnes et de marchandises. Selon ses promoteurs, le localisme devrait reposer sur des banques de gestion et d'investissement, en dehors de toute action spéculative qui détourne le principe de proximité au profit de la rentabilité. Ce qui favoriserait l'implication de la collectivité dans le système financier, via des banques publiques ou coopératives voire la microfinance, le mécénat ou l'épargne sociale de manière plus marginale. Dans une forme approfondie du localisme intervient la notion de localisme monétaire. Elle propose aussi une transition d'un modèle globalisé à un modèle localiste en matière d'échanges de biens matériels, par le biais d’une optimisation du codéveloppement des échanges - marchands ou non – une augmentation des connaissances techniques, scientifiques, culturelles de chaque citoyen. Cette dernière phrase est très importante tout comme l’est le principe d’une banque de gestion et d’investissement. 
            L’économie participative cherche à mettre en valeur plusieurs valeurs fondamentales que sont l'équité, la solidarité, la diversité et l'autogestion. Les institutions principales pour atteindre ces objectifs sont les conseils de travailleurs et de consommateurs qui utiliseraient les méthodes d'autogestion pour prendre les décisions, la rémunération accordée en fonction de l'effort et du sacrifice, et une planification participative. Les conseils de consommateurs sont pour l’EDA le plus important.
            L'économie sociale ou économie sociale et solidaire (ESS) regroupe les organisations privées qui cherchent à concilier activité économique et utilité sociale. Ce secteur représentait en 2011 près de 10% des emplois en France. Les organisations de l'économie sociale adhèrent à des principes fondateurs, parmi lesquels la recherche d'une utilité collective, non-lucrative ou lucrative limitée (bénéfices réinvestis au service du projet collectif), gouvernance démocratique (primauté des personnes sur le capital: "1 personne = 1 voix", implication des parties prenantes). De l’ESS j’ai retenu le principe d’une utilité collective peu lucrative dont les bénéfices sont réinvestis au service du projet collectif.
Enfin une économie informelle s’intéresse non à la croissance économique mais à sa décroissance. Elle est un concept selon lequel l'accroissement permanent de la démographie mondiale et la croissance économique censée en découler, ne sont pas des bienfaits pour l'humanité, mais représentent des dangers pour la paix, voire, dans les prévisions les plus pessimistes, pour la survie de l’Homo sapiens en tant qu'espèce, ce qui l'oppose au développement durable. Soutenu notamment par certains mouvements anti-productivistes, anti-consuméristes et écologistes, ce concept de « décroissance » est occasionnellement complété par des adjectifs tels que « soutenable » ou « convivial ». Une autre appellation, plus récente, est « objection de croissance ». Des considérations d'ordre spirituel sont ainsi invoquées pour dénoncer l'idéologie de croissance en tant qu'avatar d'une conception du monde étroitement matérialiste et marchande, qui ne prend en considération que les intérêts financiers des individus, qui plus est uniquement à court terme. On retrouve par exemple aujourd'hui cette approche chez Pierre Rabhi…

Voilà donc résumé mes principales sources d’inspirations. En ce qui concerne la partie politique je me contenterai des écrits précédents puisque j’estime que cet essai n’est pas la rédaction d’un nouveau régime politique mais bien d’une économie desservant l’humanité et dont les décisionnaires sont les individus. Vous allez découvrir que l’un et l’autre sont étroitement liés par un simple système de mise en relations. Mais avant de détailler mon plan il est plus que nécessaire d’encadrer cette économie par une éthique prônant des valeurs et des principes d’avenir…


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2 commentaires:

  1. Bonjour Stéphane
    Depuis quelques temps je lis tes pages sur ton projet E D A et suis bien d'accord avec toi !
    Connais tu un auteur du nom de Hubert Arquillière ? et un de ses livres : Fernand serviteur de la nation ?
    A sa première lecture je l'ai trouvé très utopique, mais en relisant, il est plein de bon sens et pas si chimérique que ça !!!
    Si tu as un peu de temps, lis le ! Je peux te donner les coordonnées de l'auteur .

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  2. Bonjour très chère Morgane ! Merci de t'intéresser à ce projet "utopique" mais tu verras que cette utopie ne dépendra que de nous. Le ver EDA est dans le fruit capitaliste et je te démontrerai sous peu comment. Bien sûr que cela m'intéresse tu peux m'envoyer un message privé ou me laisser un autre com que je lirai avec grand plaisir ;-) Merci et bizzbis

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